570 000 transactions se font sur le marché de l’occasion chaque année. Vous aussi, vous souhaitez acheter une moto d’occasion ? Cela peut s’avérer une bonne affaire. Toutefois, il faut de l’habileté pour trouver la perle rare. Pour vous aider, cet article vous délivre les points à connaître.
Bien choisir son vendeur
Seuls les novices dans le monde de la mécanique moto achètent leur moto n’importe où. Les connaisseurs peuvent acheter chez un professionnel ou chez un particulier, mais en s’armant de leur connaissance en termes de qualité et de conformité du deux-roues. Le vendeur vous donne le droit d’essayer la moto ? N’hésitez pas à effectuer un dépôt-vente. Si vous n’êtes pas un acheteur confirmé ni un mécanicien chevronné, oubliez les achats dans le marché aux enchères, car ils présentent plus de risque.
Collecter le maximum d’informations sur la moto
Prenez le temps de réunir toutes les informations ainsi que l’historique de la moto qui vous intéresse. Après avoir vérifié le carnet d’entretien, la facture de révision ou de réparation, vous devez confirmer si les données recueillies concernent vraiment la moto en question. Que vous souhaitiez acquérir un cross, un roadster, un trail, une routière, un racer ou tout autre type de moto, assurez-vous que les informations fournies par le vendeur soient conformes à la réalité.
Vérifier les éventuels dysfonctionnements
Il est indispensable d’inspecter en détail les organes du véhicule, sinon vous mettez en jeu votre vie et celle de votre passager. Fixez votre décision une fois que vous avez inspecté la moto sur béquille et suite à un long essai dynamique.
Aussi, accordez votre attention sur les points suivants :
- la conformité du kilométrage affiché dans la facture au relevé kilométrique ;
- l’actualisation des informations dans la carte grise ;
- l’origine des pièces détachées ;
- l’état de l’échappement ;
- l’intégrité des châssis, fourche et bras oscillant ;
- le bon fonctionnement du système de freinage ;
- le démarrage à froid et la qualité de chauffe du moteur ;
- l’état du pneumatique ;
- le bon fonctionnement des accessoires et des amortisseurs ;
- l’état de la transmission qu’elle soit par chaîne ou par courroie ;
- l’état du dessous de selle.
Prendre le temps de faire des essais
Faites le test de la moto en zone urbaine et sur voie rapide pour contrôler son bon fonctionnement. Ne vous contentez pas d’un essai de quelques minutes, sinon vous ne détecterez même pas les éventuelles défaillances au niveau des freins avant et arrière. Le vendeur, peut effectivement, vous accompagner en passager, mais vous êtes le seul à devoir juger l’état de la moto. Si le vendeur conteste l’essai ou si la moto n’est pas couverte, renoncez immédiatement à l’entretien.
Tenter une négociation
Une fois l’inspection et l’essai effectués, ne vous précipitez pas dans la transaction. Une bonne discussion avec le vendeur vous permet de savoir s’il est pressé de le vendre ou non. Un particulier accepte facilement une négociation s’il veut l’argent urgemment. Si vous vous adressez à un professionnel, il accepte naturellement une négociation de remise ou d’extension de garantie.
Contrôler les documents
Pour qu’une moto soit immédiatement utilisable, ses papiers doivent être complets et actualisés. Vérifiez toujours si les points suivants sont conformes à ce que vous a dit le vendeur :
- Le nom du vendeur ne doit relever aucune suspicion ;
- La date de mise en circulation ;
- Le numéro de série de la moto ;
- Le certificat de non-gage du vendeur.
Avant de conclure la vente, vous devez vous convenir sur le mode de paiement. Le chèque est, le plus souvent, un gage de sérieux car il vous permet de suivre les transactions en cas de souci.